En autorisant le port du burkini dans les piscines municipales de Grenoble, « le maire Eric Piolle fait le choix du communautarisme », a déclaré mardi le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes à France Bleu Isère.
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Publié le 17/05/2022 08:52
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« Le burkini n’est pas qu’un vêtement, c’est un symbole politique », a déclaré Laurent Wauquiez, président des Républicains en région Auvergne-Rhône-Alpes, au lendemain de son homologation par le conseil municipal de France Bleu Isère mardi. 17 mai Port Burkini de Grenoble dans les piscines municipales. Conséquence de cette décision : la région va couper toutes les subventions à la ville de Grenoble.
« Je ne veux pas continuer à travailler ensemble comme si de rien n’était avec un maire qui, pour moi, piétine les valeurs d’égalité entre les hommes et les femmes et l’image que j’ai de notre pays », affirme Laurent Wauquiez, qui précise qu’il va « continuer à aider » les associations et « les Grenoblois », qui, selon lui, « la majorité est contre cette décision ». « Ce que le maire a fait pour élire est quelque chose de grave », souligne le président de région, qui pense que « si on permet des choses comme ça, la réalité c’est qu’on est complices ».
Laurent Wauquiez estime que le maire EELV de Grenoble, Éric Piolle, « choisit le communautarisme » et est « allié à l’extrémisme islamiste ». Selon lui, ceux qui revendiquent le droit de porter le burkini ne sont pas « des gens naïfs » mais des gens « qui soutiennent les revendications de l’islamisme ». Hier, Éric Piolle a justifié un « choix de la simplicité » sur franceinfo : « Il faut simplement permettre aux femmes de s’habiller ou de se déshabiller comme elles veulent », a déclaré le maire de Grenoble.