Originaire d’Alsace, cette Grenobloise d’adoption se prépare à disputer les championnats du monde « chez elle », sur la base qu’elle connaît bien et pratique au quotidien.
Grâce au monocycle, qu’elle a découvert à 7 ans dans son village alsacien, Zoé Hebinger a déjà vu du pays. « C’est vrai que ça m’a permis de beaucoup voyager puisque depuis 2012 j’ai déjà participé à des championnats du monde en Italie, au Canada, en Espagne et en Corée du Sud. »
Pour son prochain défi, le dépaysement sera moins important puisque c’est chez elle, à Grenoble, que la jeune femme de 23 ans tentera d’ajouter quelques lignes à son palmarès.
« L’orientation et la formation resteront les mêmes. Ce qui est intéressant, c’est que nous avons la terre à portée de main. On peut les identifier, se préparer à leurs spécificités. On sera moins en découverte totale, comme ce fut le cas en Corée.
Spectaculaire
Zoé ne chômera pas pendant la compétition puisqu’elle s’alignera au départ de cinq épreuves, dont du cross, du cyclocross, de la descente et du trail.
« Pour les cibles précises, on verra ! Je suis dans le recyclage professionnel donc c’est un peu plus compliqué de tout concilier, même si je suis quand même pleinement motivé et que je m’entraîne quotidiennement, que ce soit sur le monocycle ou dans d’autres activités sportives. Et puis ce sera la première compétition internationale depuis le Covid, donc il est plus difficile d’établir le niveau des adversaires.
Le champion licencié Mono’Gre espère avant tout vivre pleinement cet événement chez lui. Il en profite également pour adresser un petit message au public grenoblois. « Le monocycle est très différent du vélo. C’est une discipline très spectaculaire, sur une roue la notion d’équilibre est fondamentale. Soyez curieux, venez découvrir un nouveau sport, vous serez surpris !”