Clinique psychiatrique du Dauphiné : le personnel annonce « à contrecœur » les grévistes

Le 13 octobre, les travailleurs de l’hôpital psychiatrique du Dauphiné de Seyssins en Isère se sont mis en grève illimitée pour réclamer une augmentation de salaire. Trois jours plus tard, « épuisés et méprisés », ils annoncent la fin de leur mouvement après avoir négocié une augmentation de 4,8 %.

« On se fait jeter des miettes et il faut s’en contenter », regrette Laure Drillat amèrement. Avec d’autres membres du CSE de la clinique du Dauphiné, cet élu a négocié avec la direction pour obtenir une revalorisation salariale pour le personnel.

En grève illimitée depuis le 13 octobre, les travailleurs réclament au moins une augmentation de leur salaire dix% ainsi qu’un bonus de 3000 Euro. Sans augmentation depuis 2016, ils ont justifié cette demande en affirmant que leur métier avait beaucoup évolué ces dernières années, alourdi par des tâches administratives supplémentaires et des patients plus dépendants et dépressifs depuis l’épidémie de Covid 19.

« A l’issue des négociations samedi on vient de gagner 4,8 % Une recharge et une prime de 2 000 euros, qui sera versée en deux fois, explique Laure. Mais nous avons subi beaucoup de pression et certains collègues ont commencé à avoir peur. La direction nous a donné a dit que pendant la grève nous avons non seulement perdu le paiement de nos journées de travail, mais risquons aussi de perdre nos primes mensuelles, qui s’élèvent à 210 euros bruts. Alors on a signé à contrecœur ».

La prime âprement négociée de 2.000 euros ne serait qu’à moitié gagnée, selon le personnel basé au CSE (Comité social et économique), car elle est soumise à « un objectif d’occupation des lits qui doit être maximum et qui satisfait ». Client ». « On nous pousse à performer, à admettre et à sortir le plus de patients possible, même si nous sommes une clinique », regrette Laure.

À la table des négociations, la direction s’est également entendue pour réintroduire le cumul de la majoration de nuit et de la majoration de fin de semaine pour les infirmières de nuit. Ainsi que la création d’une prime pour la gérontopsychiatrie dont les critères d’attribution sont « encore à définir ».

Le personnel estime que ses difficultés ont augmenté depuis que la clinique a été reprise par Orpéale groupe est spécialisé dans EHPAD, en 2020.

Les élus avancent même que le droit de grève n’a pas été respecté : « Ce La direction est coupable d’une infraction d’invalidité parce qu’elle a fait appel à des infirmières d’autres cliniques pendant notre grève. Nous l’avons fait constater par un huissier et notre avocat va porter plainte au tribunal correctionnel.

Pour les salariés du bras de fer contre le groupe Orpéa ne fait que commencer. « Les prochaines négociations annuelles obligatoires débuteront le 26 octobre et nous continuerons le combat, nous ne lâcherons pas ! » Les élus du CSE mettent en garde qui disent qu’ils sont prêts « frapper à nouveau si nécessaire ».






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