le rechercher du commerce de GrenobleLui, qui a entendu lundi les représentants des 2.000 travailleurs, s’est dit très préoccupé par la situation financièrement de Go Sport et la direction de l’entreprise prendront leur décision mercredi.
Le but de cette audience à huis clos était de vérifier que l’entreprise n’était pas en sursis de paiement de courte durée. « Le tribunal a estimé que la situation était urgente et qu’il fallait agir rapidement », a déclaré l’avocate du Comité central social et économique (CSEC) de Go Sport, Me Evelyn Bledniak, après l’audience.
Statut de suspension de paiement ?
A l’image de la chaîne de prêt-à-porter Camaïeu, mise en liquidation fin septembre, avec ses 2 100 salariés licenciés, la cession de son stock et la cession de la marque, Go Sport est une filiale de l’Hermine, People et Groupe Brands (HPB), détenu par l’investisseur bordelais Michel Ohayon.
Les auditeurs de Go Sport et un expert indépendant désigné par les élus du CSEC ont rendu lundi un rapport définitif sur l’état de la suspension des paiements depuis la période octobre-novembre. La direction de HPB a riposté lors de l’audience avec un autre rapport indépendant, publiant une déclaration de paiements continus et promettant un retour à une trésorerie positive dans un avenir très proche.