Une fusillade a éclaté à Teisseire, quartier sensible au sud-est de Grenoble, lundi matin. Deux personnes sont décédées. Un autre est grièvement blessé.
C’était un peu après 10h ce matin lorsqu’une fusillade a éclaté devant l’école Jean Racine dans le quartier Teisseire à Grenoble. Les coups de feu, tirés d’une arme de poing, seraient tombés d’une voiture en direction de trois hommes. Deux sont morts. Le premier sur place. L’autre quand les secours arrivent. Les deux hommes avaient 22 et 28 ans. Le troisième, âgé de 19 ans et grièvement blessé, a été transporté au CHU de Grenoble. Ses jours ne seraient plus en danger.
Non loin de là, rue Alfred de Musset à Saint-Martin-d’Hères, une voiture a été retrouvée en feu. On ne sait pas encore s’il s’agit de la voiture d’où les coups de feu ont été tirés. En début d’après-midi, il a probablement été retiré pour une analyse plus approfondie. Un témoin aurait vu un homme cagoulé fuir le véhicule avant qu’il n’explose.
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Les pompiers et la police sont rapidement intervenus sur place. Le quartier, totalement bouclé depuis un peu moins de trois heures, a été rouvert à la circulation et les corps évacués. La nouvelle s’est probablement propagée rapidement et les proches des victimes étaient là dans une ambiance très calme.
En direct de Marie Michellier
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Les enfants ont entendu les coups
La fusillade s’est produite pendant la récréation et certains enfants l’ont entendue. La direction de l’école a d’abord décidé de protéger tous les élèves à l’intérieur. Les portes ont rouvert vers 12h00 afin que les parents puissent venir récupérer leurs enfants.
Le procureur adjoint Laurent Becuywe était sur place lundi matin. « Nous n’avons aucune information pour le moment sur le nombre de tireurs ou leur mode de déplacement. Nous sommes au tout début de l’affaire. Nous sommes toujours dans les rapports médico-légaux. L’identité des victimes ne peut être révélée, mais elles « ont entre 20 et 30 ans », a-t-il précisé. Une thèse est privilégiée, celle de la prise en compte sur fond de narcotrafic.
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Le 22 mars, des coups de feu ont été entendus près de l’école du quartier d’Ampère et des impacts de balles avaient été trouvés dans le mur de l’établissement.
En septembre 2015, l’un des deux hommes décédés aujourd’hui aurait été placé en garde à vue.ans dans le cadre de l’enquête sur le décès d’un jeune de 22 ans s’est produite avenue Paul Cocat dans le quartier Teisseire du même nom. L’autre personne décédée aurait également été entendue par les enquêteurs.