Plongez dans le monde de la finance avec une bière à la main. Wallstr’Eat accueille des clients à Grenoble depuis quatre ans. Un concept de bar né autour d’une idée folle.

Les prix à la consommation changent au cours de la soirée. L’enjeu pour les clients est de payer leur boisson au meilleur moment.

« Si vous n’avez pas de bar à trente ans, vous avez gâché votre vie »

Avec trois associés, Franck Giordano a imaginé ce concept lorsqu’il a découvert un bar à l’Alpe-d’Huez. « En 2011, j’ai pris un verre dans ce bar aux prix changeants et j’ai voulu pousser le concept beaucoup plus loin », explique le gérant du bar à Grenoble.

Il sonne l’année de ses 30 ans : « Comme pour la Rolex, je me suis dit, si je n’avais pas eu mon bar avec moi quand j’ai soufflé ma trentième bougie, j’aurais raté ma vie ». En 2018 le Wallstrasse Mangerun bar commercial ou bar boursier pour les amoureux de la langue française, accueille ses premiers clients.

Les prix varient tout au long de la soirée

Franck gère la partie nuit du bar/restaurant. Informaticien de formation, il développe un algorithme avec l’aide d’un de ses collaborateurs. Le programme informatique organise la variation de prix de manière autonome. Les gérants de bar contrôlent les prix maximum et minimum, mais pas le développement.

« L’augmentation ou la hausse des prix se fait de manière aléatoire », explique Franck. Pendant la soirée, les prix fluctuent toutes les 100 secondes. Pour suivre les cours et leurs évolutions, un écran est positionné au-dessus de la barre.

Pour ceux qui ont trouvé les mathématiques compliquées après l’université, ne vous inquiétez pas. Commandez simplement votre boisson au bon moment. Aucun calcul n’est nécessaire car l’évolution est aléatoire.

Attention, krach boursier !

Un krach boursier se produit toutes les 30 minutes entre 17h et 19h. « Pendant 100 secondes, tous les prix s’effondrent, les lumières du bar clignotent en rouge et une énorme alarme se déclenche dans tout le bar », décrit le gérant du bar.

Une animation immersive qui incite à la consommation. « Lors des crashs, les clients se précipitent au bar pour commander », se réjouit Franck.

Consommation maîtrisée pour éviter les excès. « L’alcool et les promotions ont un côté euphorique. Cela peut être un danger et pour cette raison toutes nos équipes sont formées. Nous gardons un œil sur les commandes que nous jugeons trop importantes », assure Franck Giordano.

C’est un jeu de consommer autrement

Dans ce bar pouvant accueillir jusqu’à 100 personnes, étudiants, collègues et habitués se retrouvent pour une soirée festive. « Le but était de créer une nouvelle façon de consommer. Nous avons décidé d’ajouter cette touche sociale et les clients sont absolument prêts à jouer.

Pour pouvoir proposer ces prix réduits, le gestionnaire s’appuie sur le volume consommé par ses clients, ce qui lui permet de négocier les prix de ses fournisseurs.

Hormis deux ou trois stimulants, toutes les consommations, y compris celles non alcoolisées, sont sujettes à des fluctuations. Prenons l’exemple de la demi-bière classique. Le prix varie de chambre simple ou double puisque le prix affiché peut aller de 6,50 € à 3 €.

Quant à Ricard, Franck préfère garder secret le prix de réserve. Ce concept, qui existe dans les grandes villes comme Paris ou Toulouse, séduit les Grenoblois. Un succès qui donne des idées aux quatre associés : « Notre objectif est de créer une franchise, confie Franck Giordano.

Lundi : 12h00 – 14h00
Mardi : 12h00 – 14h00 / 17h00 – 13h00
Mercredi : 12h00 – 14h00 / 17h00 – 13h00
Jeudi : 12h00 – 14h00 / 17h00 – 2h00
Vendredi : 12h00 – 14h00 / 17h00 – 14h00
Samedi : 17h00 – 2h00
Dimanche : fermé

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