A Grenoble, en Isère, certains étudiants sont privés d’un de leurs restaurants universitaires, fermé pour travaux. Plusieurs d’entre eux se plaignent d’une situation « difficile », malgré les solutions provisoires proposées par la direction du Crous, prête à les rencontrer et à écouter leurs suggestions.
Depuis juin, le restaurant universitaire près de la gare de Grenoble est fermé pour rénovation. Le Crous a alors mis en place deux food trucks pour nourrir les 500 étudiants de l’IUT et de l’école d’ingénieurs. Une solution transitoire qui est reçue différemment par les étudiants.
« Il y avait moins de temps d’attente à la cantine et on pouvait y aller à n’importe quelle heure de la journée, mais ça me convient quand même », raconte un élève. D’autres dénoncent une situation « difficile » voire « insoutenable ». « Les camions ne sont pas forcément très remplis », regrette Baptiste, étudiant à l’Institut polytechnique de Grenoble. « Là-bas, on peut manger dehors, mais quand il neige, il devient plus difficile de trouver un endroit convivial pour manger », regrette Louise, son amie.
Certains étudiants, dont des boursiers, ont augmenté leur budget alimentaire de 50 à 100 € par mois, « obligés », disent-ils, de manger chez eux. La direction du Crous s’étonne de ce constat, mais se dit ouverte à la discussion et à l’écoute des suggestions des étudiants concernés.
« On a un public étudiant qui en a marre de tout ce qu’il vient de vivre, avec les restrictions, la crise du Covid et dans le contexte actuel d’inflation », note Vincent Chabas, directeur de la restauration du Crous.
La précarité étudiante est une réalité.
Vincent Chabas, directeur de la restauration Crous.
Les étudiants doivent attendre de trouver un tout nouveau restaurant du CROUS. La réouverture est prévue fin 2023.