La cour d’assises de l’Isère a rendu son verdict ce vendredi soir 25 novembre et condamné Philippe C., professeur de violon accusé pour la troisième fois d’avoir violé une élève, à 12 ans de prison. Un soulagement pour la victime et sa famille.
« C’est un énorme soulagement pour moi, c’est un énorme soulagement pour ma famille et aussi pour tous les petits sacrifices de cet homme. C’est toujours une grande épreuve et j’espère que ce sera la dernière », a déclaré Fabrice, un ancien élève qui a aujourd’hui 38 ans lorsque le verdict a été prononcé. Son professeur de violon Philippe C. a été reconnu coupable de viol. La cour d’assises de l’Isère a suivi les réquisitions du parquet et a condamné le prévenu à 12 ans de prison.
Un verdict mettant fin à 15 ans de litige : « Personne ne veut vivre ça, c’est juste de la torture pour les victimes », renchérit la femme de Fabrice.
Car l’accusé Philippe C. a comparu pour la troisième fois dans cette affaire, dont la plainte remonte à 2007. Il avait été condamné à 11 ans de prison en première instance et à 12 ans de prison lors de son appel devant les jurys de la Drôme en 2020. Aujourd’hui, la cour d’assises de l’Isère confirme le verdict rendu en appel et le condamne à 12 ans de réclusion criminelle : « C’est la même peine et c’est la même décision de culpabilité, ça me semble logique. Moi, je n’ai jamais eu de doutes, le jury aurait pu avoir des doutes, trois fois ils n’en ont eu aucun », a déclaré Maître Sylvia Rizzil’avocat de la victime.
Pour l’avocat du professeur de violon, qui a plaidé l’acquittement, ce jugement n’est pas justifié. Pour lui « il n’y avait aucune preuve que le professeur de violon avait Force son élève d’avoir des relations sexuelles ». La défense a désormais cinq jours pour faire appel : « C’est mon client qui décidera s’il a le courage d’aller devant un autre jury, mais vu son état il semble s’être réconcilié avec le mien côté j‘avoir veux parce que Je trouve cela profondément injuste », confie l’avocat de la défense Maître Ronald Gallo.
Ce pourvoi en cassation conduirait à la tenue d’un quatrième procès. Trop pour la victime qui a désormais quitté Grenoble et veut refaire sa vie.