Les 2 500 m3 d’eau de la piscine municipale Jean-Bron à Grenoble (Isère), normalement jetés à la fin de l’été, sont récupérés. Ils servent à irriguer les espaces verts et à nettoyer les rues de la ville, disent-ils France 3 Auvergne Rhône-Alpes.
La récente sécheresse et les restrictions d’eau ont incité les autorités à pratiquer « une manipulation responsable des liquides », a déclaré Pascal Reydellet, chef du service de l’équipement de la ville. Depuis le 29 août et sa fermeture, la piscine a donc coupé l’alimentation en chlore de son bassin pour permettre son évaporation et la réutilisation de l’eau.
Une expérience
Une expérience a alors été réalisée. « Le fait qu’il n’y ait plus de chlore a entraîné une viscosité de l’eau et l’apparition de microalgues, nous faisons donc des tests pour voir si cela n’endommage pas les balayeuses. Et par rapport à la viscosité, ça ne doit pas rendre la route glissante », explique Gilles Namur, l’adjoint à la biodiversité, nature et fraîcheur.
Seule la piscine Jean Bron est concernée par cette mesure. Si celle-ci s’avère concluante, elle devra être étendue aux autres piscines de la commune.