Après les rixes qui ont émaillé la mobilisation de la matinée contre la « Loi Travail » et l’arrestation d’un jeune homme, il a été décidé de reporter les réjouissances prévues en soirée au Parc Paul Mistral. Lorsque les syndicats ont accepté l’annulation, les jeunes ont tenté de la forcer.

Plusieurs syndicats et collectifs avaient réclamé que la manifestation contre le « droit du travail » soit prolongée par une soirée festive avec projection de film « Merci patron » suivi de discussions sur « la convergence des luttes ». Le rendez-vous était fixé au Speed ​​Ring de Grenoble au Parc Paul Mistral.

Mais après ça tout a été annulé les escarmouches du matin 5 banques, 2 agences immobilières et un magasin ont été attaqués.

>> Photos des dégâts causés par des voyous

Très peu de temps après les événements, le chef du service de la sécurité publique, Patrick Mairesse, a déclaré qu’aucun rassemblement après 16 heures ne serait pris en charge. Un arrêté préfectoral a été pris en ce sens, malgré un premier agrément de la mairie de Grenoble aux organisateurs des festivités prévues pour la soirée.

Bras de fer avec la mairie

Lorsque les syndicats se sont conformés à la décision de stocker le matériel installé dans le parc Paul Mistral, plusieurs centaines de jeunes du collectif « Nous valons mieux que ça » se sont rassemblés devant la mairie de Grenoble, dont les CRS ont bouclé les entrées. Ils ont demandé au maire le retour de l’électricité pour continuer la fête et l’installation d’un grand écran.

Enfin, peu après 16 heures, un manifestant, qui venait d’être reçu par le maire, a lu un message au mégaphone. La mairie y précise qu’elle se porte garante de la décision préfectorale.

Environ 500 jeunes se sont rassemblés devant la mairie #Grenoble exiger… la poursuite des festivités prévues pic.twitter.com/HyZMLSGmJ6

– France 3 Alpes (@f3Alpes) 31 mars 2016

Mais pour les garçons mobilisés, la messe n’a pas été dite. Ils ont commencé à installer un écran avant d’être entourés par le SCR. A 18h30.Des grenades lacrymogènes ont fait fuir les quelque 200 manifestants.

Durée de la vidéo : 00 min 25

Vers 20 heures, de nouveaux affrontements éclatent dans le centre-ville. 30 hommes de la BAC ont visiblement tenté d’arrêter des manifestants impliqués dans l’aggravation de la matinée.

Cris, fracas et arrestations musclées devant la Cathédrale de #Grenobleune vraie odeur de fumée… pic.twitter.com/1j49ZJqqcW

— Philippe Paliard (@PPaliard) 31 mars 2016

Une garde à vue

En fin de matinée, en plein parc Paul Mistral, la police a interpellé un homme qui lançait des projectiles. Du coup, une centaine de jeunes, notamment de l’UNEF, se sont rendus au commissariat pour un sit-in qui a duré jusqu’à 15h environ pour exiger sa libération. Vaine.