Après avoir passé quatre mois en prison pour avoir battu Emmanuel Macron le 8 juin 2021 à Tain-l’Hermitage (Drôme), Damien Tarel a comparu ce mercredi devant la cour d’appel de Grenoble (Isère). Le joueur de 29 ans avait fait appel des sanctions supplémentaires qui lui avaient été infligées ; Expliquer La Dauphine Libère.
privation des droits civiques
Le jeune homme, qui se décrit comme un « patriote » et soutient le mouvement des « gilets jaunes », a contesté l’interdiction immédiate de toutes fonctions et emplois publics. Sa plainte concernait également une interdiction de possession d’une arme à feu pendant cinq ans et une privation de ses droits civiques, civils et familiaux pendant trois ans.
Lors de sa comparution, l’accusé a évoqué la « violence symbolique » de son geste « regrettable ». Cependant, il a également déclaré qu’il lui était difficile de regretter la gifle à Emmanuel Macron, dans laquelle il expliquait qu’il n’avait pas vu la fonction de président de la République au moment des faits.
Attendre plus d’un mois
De son côté, l’avocat général a demandé le maintien des peines complémentaires, car le geste du jeune homme ne doit pas être banalisé. Juan Branco, son avocat, a proposé un système « qui interdit à certains de se faire entendre ». Le verdict du tribunal sera annoncé le 2 novembre.