Le port du burkini dans les piscines est en effet interdit à Grenoble

le Conseil d’Etat fermé la porte Burkinis dans les piscines municipales en donnant mardi la justification à la Préfecture de l’Isère, qui s’est opposée à un nouveau règlement controversé de la commune de Grenoble.

Dans sa décision, la Cour administrative suprême a confirmé la décision de la Cour constitutionnelle fédérale rendue fin mai Tribunal Administratif de Grenoblealors que le nouveau règlement piscine imposé par la Municipalité de Grenoble constitue une « dérogation très ciblée » visant à « répondre à une revendication religieuse ».

Une réglementation qui « porte atteinte au principe de neutralité »

Selon le juge, cette « dérogation très délibérée » aux règles habituelles du port du maillot de bain près du corps, édictées « pour des raisons d’hygiène et de sécurité », est « susceptible de porter atteinte au bon fonctionnement de la fonction publique » et contredit « l’égalité de traitement ». . l’usager ». La nouvelle ordonnance municipale, explique le Conseil d’Etat dans un communiqué, « porte ainsi atteinte au principe de neutralité des services publics ».

Le conseil municipal de Grenoble a voté ce règlement critiqué, qui autorisait le burkini – sans le nommer – avec une courte majorité à la mi-mai. le Ministère de l’Intérieursur la Préfecture de l’Isère, avait immédiatement déposé un « blâme pour laïcité », une procédure issue de la loi contre « séparatisme » qui permet aux préfets de saisir le juge administratif d’un acte d’une collectivité territoriale jugé contraire aux principes de laïcité.

Le « communautarisme » de la mairie

Selon la décision du Conseil d’État, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a salué sur Twitter une « victoire de la loi sur le séparatisme, de la laïcité, et au-delà, pour toute la République ». Il s’est également félicité que le tribunal ait « sanctionné » le « communautarisme » du maire écologiste de Grenoble, Eric Piolé. A la demande de l’AFP, la mairie de Grenoble n’avait pas répondu dans l’après-midi.

Le communautarisme d’Éric Piolle, maire de Grenoble, est définitivement sanctionné par le Conseil d’État, qui confirme la suspension de la délibération « burkinabé » du conseil municipal. Une victoire pour la loi « séparatisme », pour la laïcité et au-delà, pour toute la république.

— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) 21 juin 2022

L’accès à ce contenu a été bloqué pour respecter votre choix de consentement

En cliquant sur « J’ACCEPTE », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et avez ainsi accès aux contenus de nos partenaires

JE SUPPOSE

Et pour mieux récompenser 20 minutes, n’hésitez pas à accepter tous les cookies, même pour une seule journée, via notre bouton « J’accepte pour aujourd’hui » dans le bandeau ci-dessous.

Plus d’informations sur la page Politique de gestion des cookies.

Le burkini avait déjà fait l’objet d’une polémique nationale à l’été 2016, lorsqu’une trentaine de villes interdisaient de le porter sur leurs plages. Avant que le Conseil d’État n’annule leurs décisions comme disproportionnées.

Tempête politique nationale

« Le Conseil d’Etat ne remet aucunement en cause l’interdiction prononcée en 2016 du port du burkini dans l’espace public », a estimé l’avocat de la Ligue des droits de l’homme (LDH) Patrice Spinosi, qui a plaidé pour l’homologation du burkini auprès de la mairie de Grenoble. lors de l’audience de la semaine dernière.

« Il se contente de préciser qu’un maire ne peut autoriser spécifiquement l’usage du burkini dans une piscine municipale tout en maintenant l’interdiction de porter un maillot de bain non moulant », a-t-il ajouté. « Concrètement, cette décision concerne essentiellement la situation particulière de Grenoble et ne peut être généralisée. » Le nouveau règlement, qui permet également au Baignade seins nus pour les femmes et les maillots de bain anti-UV pour tous, avaient provoqué une tempête politique nationale, comme régulièrement sur les questions liées à la culture islamique (voiles, burkini, nourriture halal) et son rapport à la laïcité en France.

Inclure l’interdiction « clairement » dans la loi

En particulier, les extrémistes de droite et d’extrême droite avaient de nouveau réclamé plus de « surveillance » lors du port du burkini. Après la décision du député Les Républicains Erich Ciotti a exigé sur Twitter que son « interdiction » soit « clairement » inscrite dans la loi. Lors de l’audience de mardi dernier, la ville de Grenoble a fait valoir que le nouveau règlement sur les piscines n’accordait « rien de prépondérant » et « permettait simplement à plus de gens d’en profiter ».

La LDH et l’Alliance citoyenne, qui militent à Grenoble pour que le burkini soit autorisé, avaient rappelé que les « usagers » du service public ont le droit « d’afficher leur appartenance religieuse à travers leurs vêtements ». Marion Ogier a fait valoir pour Citizen Alliance que le burkini n’est « ni plus ni moins » que la description du foulard à la piscine ou à la mer.






Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir des actualités et des offres spéciales sur les choses à manger, boire, voir et faire à Grenoble !

Nous ne spammons pas ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d'informations.

Objets similaires

commentaires

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

évènements à venir

Un nouveau Portail pour les demandes de subventions – Vie associative

Depuis 2016, les demandes des subventions adressées à la Ville de Grenoble se font exclusivement en ligne. A l'heure de...

Ecoles : des cours plus fraîches et végétales pour le plaisir de jouer

La Ville de Grenoble a engagé une démarche...

La carte Kdo, une nouveauté au TMG ! – La vie du TMG

Offrez des spectacles grâce à la nouvelle carte cadeau ...

Dumoulin au muffin, amour et gourmandises de fin d’année

Cannelle, bonhommes en pain d’épices, douceurs chocolatées… À l’approche de Noël, ces gourmandises et saveurs nous font tous retourner en enfance. C’est là que...