L’heure des mesures d’austérité a sonné à la mairie de Grenoble. Ne comprenant pas pourquoi la situation financière se dégradait si vite, les parlementaires de gauche Geneviève Fioraso, Jacques Chiron, Michel Destot et Eliane Giraud ont décidé de saisir la chambre régionale des comptes.
Dans une lettre au président de la Chambre, sénateurs et députés isérois s’interrogent : « Il semble que la ville de Grenoble soit passée d’une situation financière saine en 2013 à une situation très dégradée en 2015, promettant d’être plus équilibrée au mépris de 2016. »
Ces politiques de gauche appellent donc officiellement « en tant que représentants de la nation » à réaliser « un audit de la ville de Grenoble de 2013 à nos jours ».
Dans leur lettre, ils s’étonnent juste de « la dégradation rapide et massive de la dette et de l’épargne nette, qui sont désormais négatives (+4 millions d’euros en 2013 et -12 millions d’euros dans le budget prévisionnel de 2016) ». Une situation d’autant plus surprenante qu’un certain nombre de compétences et de personnels sont passés sous la bannière de la Métro, désormais dénommée Grenoble Alpes Métropole.
Ce que le Maire EELV propose, c’est la baisse des subventions publiques. Selon Eric Piolle, c’est cette baisse qui le conduirait à économiser 14 millions d’euros sur 2 ans. Un argument qui semble jeter un sérieux doute sur les élus mobilisés pour exiger ce scrutin.