Hormis un avertissement aux automobilistes qui circuleront entre l’aéroport de Grenoble-Isère et la métropole grenobloise ce samedi 4 juin, et quelques lignes dans le journal d’Eric Piolle, la visite de Park Geun-Hye, la présidente coréenne, a joué un nœud papillon. Son objectif est très personnel.
En 1974, Park Geun-Hye venait d’obtenir un baccalauréat en génie électrique de l’Université Sogang de son pays lorsqu’elle a décidé d’aller étudier en France. Son choix s’est porté sur l’Université de Grenoble, où elle passera quelques mois, forcée de retourner en Corée après l’assassinat de sa mère. Cependant, elle semble garder de bons souvenirs de son séjour au pied des montagnes. Du coup, en visite officielle, le président coréen demande à venir quelques heures en Isère.
Correspondant France Bleu Isèreson avion devait atterrir à Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs vers 15h20, ce qui est effectivement le cas informations sur le trafic puisqu’il est déconseillé de prendre l’axe Bièvre à partir de 15h. Le cortège emprunte ensuite l’A48 et lorsqu’il arrive dans l’agglomération certains axes et ronds-points sont temporairement fermés. Les tramways et les bus sont également perturbés.
Le président aurait demandé à s’arrêter boulevard Gambetta, où elle avait habité lorsqu’elle était étudiante. Des perturbations sont également à prévoir du fait de la fermeture des parcours Jean Jaurès et Libération le « Festival des Tuiles ».
A 16h45, l’agenda du maire Eric Piolle prévoit une réception avec la dame de Séoul.
Vendredi, Park Geun-Hye sortait avec François Hollande. Ce dernier a précisé que la France est aux côtés de Séoul face aux « provocations » de Pyongyang, qui poursuit son programme nucléaire et balistique malgré les résolutions de l’ONU. « Nous pensons que la prolifération des armes nucléaires fait peser un risque majeur sur la sécurité mondiale, a souligné le président de la République. La France est donc un allié de la Corée du Sud. »