Un nombre qui ne cesse de croître. Une quinzaine de personnes se sont rendues aux urgences de l’hôpital ces derniers jours Grenoble consulter, avoir à se plaindre piqué et rendu malade le soir dans les discothèques ou lors de concerts. Neuf plaintes ont été reçues à ce jour, apprend-on du parquet, qui a ouvert en début de semaine une enquête pour administration de polluants.
Jusqu’à présent, une seule personne a signalé un vol. Ses clés, son téléphone, sa montre et sa carte bancaire ont été volés dans une discothèque de Voiron. Les autres n’ont identifié aucun crime et n’ont pas été victimes d’agressions sexuelles. Une deuxième victime, identifiée plus récemment, pense qu’une substance a peut-être été versée dans son verre alors qu’elle fumait avec des amis.
Faits similaires dans l’Hérault
Les procureurs demandent aux autres victimes potentielles de s’identifier en portant plainte. « Les tests à réaliser pour les traces de GHB (surnommé Date Rape Drug) doivent être effectués le plus tôt possible et en tout cas avant 8h (sang) ou 12h (urine) », rappelle Eric Vaillant, procureur de Grenoble. .
Les faits se sont produits entre le 15 et le 17 avril dans divers établissements de Grenoble et de sa petite couronne. Des faits similaires ont également été observés au cours de la même période. dans l’Hérault et en mars à Nantes.