Les Enquêtes de régions apportent chaque mois un nouvel éclairage sur l’actualité. Au sommaire de cette première édition de l’année « Les grands stades en Rhône-Alpes, quel financement pour quelle rentrée financière ? »
Les grands stades de Rhône-Alpes – Enquêtes sur… à travers France3Alpes
• Le Grand Stade de Lyon
Samedi 9 janvier 2016. Une date dont les amateurs de course d’orientation se souviendront longtemps.
Après 65 ans de rencontres et de passion dans Stade de Gerlandl’histoire de leur association s’écrit maintenant le Grand Stade de Décines se trouve à l’est de Lyon.
C’est le seul club de Ligue 1 à être entièrement propriétaire de son stade : un nouveau stade colossal de 60 000 places digne des équipes les plus prestigieuses d’Europe.
Ce projet de 450 millions d’euros n’aurait pu voir le jour sans la ténacité d’un homme, le président de l’OL Jean-Michel Aulas. Pendant plus de 10 ans, il s’est battu pour imposer ce modèle économique inédit en France, hérité des stades anglais ou allemands. Son objectif est clair : rivaliser avec le PSG et faire de l’OL un futur grand en Europe.
>> Un reportage de Julien Sauvadon, Jean-Christophe Adde & Eric Vial
• Le Stade de Grenoble
S’il y a bien une grande ville française où le mot « stade » fait réagir, c’est bien Grenoble.
Inauguré en 2008, le Stade des Alpes reste le symbole de la résistance : celle des militants opposés à sa construction. Bataille autour du lieu choisi, un parc en centre-ville, la dispute a pris une forme atypique avec les fameux « Accrobranches ».
argument sur les coûts aussi : 75 millions au lieu des 25,3 initialement annoncés. 13 recours ont été déposés pour annuler le projet.
Un projet qui a largement contribué à l’augmentation des taxes municipales dans la métropole. Mais aujourd’hui le stade est là et il faut faire avec.
Construit pour accompagner la montée en puissance de GF38, l’équipe de football locale, a été sous-utilisée lors de son immersion en CFA2. Le Stade des Alpes est alors devenu un gouffre financier pour le Métro, la commune qui l’exploitait initialement en direct : dépensant 1,8 M€ par an !
Le bâtiment, désormais géré par un opérateur privé, accueille davantage d’événements (dont les matchs du TOP 14 du FCG Rugby), mais son équilibre financier dépend toujours des pouvoirs publics via d’importantes subventions.
Grenoble n’a donc toujours pas trouvé le bon modèle économique pour faire vivre ce bel environnement.
>> Un reportage d’Aurélie Massait, Yves-Marie Glo et Jean-Pierre Rivet
Pauline Alleau reçoit dans l’émission :
- Thierry BraillardSecrétaire d’État aux Sports
- Christophe VincentCorrespondant de France Inter, France Info, suivi du foot et notamment de l’OL