Ce mercredi 26 octobre, 150 salariés du Groupe mixte hospitalier de Grenoble (GHM) se sont mis en grève. Ils accusent l’homme d’affaires Bernard Bensaïd, qui a racheté l’établissement en 2020, d’avoir pris du cash pour financer le groupe Avec, dont il est directeur.
Oncologie, Maternité, Laboratoire : Cet après-midi-là, tous les services étaient présents sur le parvis de la clinique mutuelle. Ainsi réunis, les 150 salariés ont voulu dénoncer les mouvements financiers de leur patron Bernard Bensaïd.
Depuis mars, il a rajouté chaque mois un million et demi d’euros dans les caisses de l’hôpital en faveur du groupe Avecdont il est directeur.
« La réunion du conseil d’administration qui a eu lieu il y a deux semaines n’a pas voté en faveur Monsieur. Bensaïdà travers le groupe AvecElle peut prendre les 1,5 million comme prévu… En conséquence, une personne a été licenciée et une autre a demandé de démissionner, dit Patricia SoldanoDélégué syndical FO. À peine 15 jours plus tard, comme il ne pouvait pas prendre l’argent, il recommence aujourd’hui 2h30.être en sécurité avec de nouvelles personnes au conseil d’administration Argent ».
Certains de ces mouvements financiers prendraient la forme de crédit. Enfin le groupe Avec devrait donc les rembourser en clinique. Mais les travailleurs craignent que ce ne soit pas le cas.
Ils craignent des conséquences graves dès l’année prochaine, notamment que les salaires ou les fournisseurs ne puissent plus être payés, par exemple.
« Ce La vision de ceux qui nous ont rachetés est une vision de groupe. Cela veut dire qu’il faut aider un tel groupe ou un groupe qui n’est pas forcément lié à la santé, déplore Nicolas Albin, président de la commission médicale de l’établissement. Nous luttons contre cela. Notre objectif est vraiment de défendre l’establishment car si cela continue, c’est nous qui le ferons tomber ».
cabinets de groupe Avec est allé à la Première Ministre, Elisabeth tête de mule. « Il n’y a et il n’y aura pas de complaisance, pas de paresse, pas de naïveté de la part des autorités envers ce groupe, quel que soit le soutien imaginaire qu’il revendique. Nous n’acceptons pas ses dérives, et où que réside cet acteur, j’ai demandé aux agences gouvernementales d’être vigilantes, exigeantes et vigilantes Réactifs » aa-t-elle déclaré lors des questions à la session gouvernementale du 25 octobre.
Après la réunion du conseil, le groupe Avec voté pour un petit transfert de cinq cent mille euros. Dans un communiqué, il déclare qu’« il n’y a aucune raison de lancer une procédure d’alerte, mettant fin aux polémiques délibérément entretenues par les syndicats en mal de mobilisation ou par la poignée de ceux qui se sont toujours opposés au sauvetage de l’entreprise par le groupe AVEC ».
Le procès contre la prise de contrôle de la clinique mutuelle par ce groupe est en cours. Le verdict devrait être rendu au début de l’année prochaine.
